lunedì 2 dicembre 2013

Un marché des peaux

Elle m'a dit "Il a une copine, Francesca". J'ai répondu "ah bon?". Ah bon, il ne me donnait pas cette impression qu'on s'est rencontré. Quand on s'est vu après, pour un tete à tete. Pas du tout. Justement, le contraire, cher Monsieur qui cache bien son jeu. Je savais qu'il partait. J'en était contente, ça m'arrangeait. Une semaine de reve, je me suis dite, sans expérences. Tout clair du début. Tout qui se termine avec un ticket d'avion. Sans regrets. Hier, cette phrase m'a fait faire marche arrière. J'accepte le reve, mais je ne veux pas le faire payer à quelqu'un d'autre. Je n'enlève personne à personne. Je reste là, en tout cas, il pars bientot, lui. 
Londres, encore une fois Londres. Un marché des peaux. Il me disait "tu as la peau toute douce". Ce n'était pas le premier qui me le disait. Je restais en silence. Je pensais dans ma tete "toi, tu as la peau qui sent la mer". Enfin, ça nous reste ça. Un échange des peaux. Une douce. Une salée. Rien de plus. Voilà, Londres!

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